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Collectif Buccéen de l'Enfant Différent et sa Famille

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10 novembre 2014

Emploi et handicap en milieu ordinaire : au rapport !

http://informations.handicap.fr/art-rapport-emploi-handicap-853-7295.php

Résumé : Comment favoriser l'inclusion des travailleurs handicapés en milieu ordinaire ? Un rapport liste 14 propositions qui, de l'aveu du gouvernement, " feront l'objet d'un examen attentif ".

Par le 08-11-2014
Lire les réactions et réagissez !

Un rapport, encore ! La France a le mérite, intellectuel, de vouloir tout analyser et comprendre, et l'emploi des personnes handicapées n'échappe pas à cette louable tradition. Remis le 4 décembre 2014, et rédigé par Annie Le Houerou, députée des Côtes d'Armor, le petit dernier a pour titre : « Dynamiser l'emploi des personnes handicapées en milieu ordinaire ».

La promesse d'un examen attentif

Cette mission lui a été confiée en mars 2014 par le Premier Ministre. En 90 pages, sa synthèse propose un panel assez exhaustif des actions à mettre en œuvre pour respecter la règle des 2 A : aménager les postes et accompagner les personnes. Evidemment, dans la « vraie vie », tous aspirent à ce que ces « narrations » encourageantes soient suivies d'effet. Mais Ségolène Neuville (secrétaire d'Etat en charge des personnes handicapées) et François Rebsamen (ministre du travail), saluant « la qualité du travail mené », ont promis que ses 14 recommandations feraient « l'objet d'un examen attentif durant les prochaines semaines, dans la perspective de la Conférence nationale du handicap (CNH) du mois de décembre 2014, qui sera l'occasion d'examiner comment elles pourraient être appliquées. »

Des expériences riches

Il apparait que les expériences de l'accompagnement des personnes dans le milieu protégé ou adapté sont riches mais les échanges avec le milieu ordinaire restent encore limités car ce dernier est jugé « trop risqué » par les deux parties. Des besoins à particularités, en partie liés au handicap psychique, sont mal couverts. Il existe pourtant des initiatives éparses qui œuvrent dans ce sens et sont auréolées de succès. Le rapport détaille quelques exemples, notamment celui du Club House qui accueille des personnes handicapées psychiques dans un lieu animé, avec leur participation active, après la période des soins et en amont d'une entrée en emploi entendue au sens large, incluant les formes régulières de bénévolat. Le projet s'inspire directement de méthodes dites « communautaires » initiées aux Etats-Unis après la guerre.

Médecine du travail : un rôle à jouer !

Plus globalement, il devient donc nécessaire, selon le rapport de construire une nouvelle offre « aménagement-accompagnement » pour favoriser l'emploi en milieu ordinaire de travail. Cela passe, par exemple, par de nouvelles missions confiées au Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) en faveur des travailleurs handicapés mais aussi par l'élargissement des outils mis à la disposition de la médecine du travail dans l'exercice de ses missions auprès de ce public. A l'heure même où l'on parle d'ailleurs de les remplacer par des médecins généralistes (lire article en lien) !

Des solutions existent

Sur le plan politique, le rapport préconise d'intégrer l'emploi et le maintien en emploi des personnes handicapées à toutes les étapes de la négociation collective, du niveau national à celui du bassin d'emploi. Le contenu de l'agenda social arrêté pour la fin de 2014 et le début de 2015 doit les prendre en compte ! Et pourquoi pas reconnaître et valoriser les réalisations des entreprises par un label administratif « entreprise / administration handi accueillante » ? D'autres préconisations, encore… Comme prévoir une prestation « étude de faisabilité » financée par AGEFIPH et le FIPHFP pour donner à l'employeur un contenu concret à la notion d'aménagement raisonnable, en lien avec les travaux initiés par le Défenseur des Droits. Et puis surtout s'intéresser en priorité au plus jeunes par le biais d'un « parcours jeune » renforcé et constituer des équipes mixtes de l'évaluation continue des plus jeunes travailleurs dans les ESAT.

Le milieu ordinaire à l'ouvrage

Mais parce que la réussite d'un tel pari ne relève pas de la seule responsabilité des secteurs adapté (EA) ou protégé (ESAT), elle impose également de sensibiliser le milieu ordinaire aux particularités, besoins mais surtout potentiel des travailleurs handicapés. Pour cela, il apparait urgent de faire progresser ses pratiques d'accompagnement. Mais, selon les conclusions d'Annie Le Houerou, les freins tiennent beaucoup aussi aux rigidités administratives au sens large, notamment à la répartition des activités des secteurs qui relèvent en France de l'emploi et celles qui relèvent du médico-social. Dépasser ces cloisonnements ! Plus globalement, conclut-elle, « au-delà des obstacles financiers, économiques et sociaux, c'est aussi notre regard sur la différence sur les lieux de travail qu'il faut changer. Une mobilisation citoyenne est nécessaire pour que le droit des personnes handicapées à un travail soit mieux reconnu. »

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8 novembre 2014

Handicapés mentaux : un site pour recueillir leur parole

http://informations.handicap.fr/art-handicap-mental-temoignage-853-7285.php

Résumé : Joli pari que celui de citezmoi.org qui entend collecter les paroles des personnes handicapées mentales.Mais il doit d'abord réunir le budget nécessaire. Qui veut donner ses lettres de noblesse à cette encyclopédie de l'humour et de la sagesse ?

Par Handicap.fr / E. Dal'Secco le 02-11-2014
Réagissez à cet article !

Qui a dit : « Le matin, c'est vraiment pas mon jour », « Etre unique, tout le monde peut le faire ! », « Je suis sensible à la fleur de peau » ou encore « Chaque jour suffit à peine » ? Un grand philosophe, un poète bien inspiré ? Eh bien, non ; des personnes avec un handicap mental ! A une époque où chaque mot se recueille, s'agglomère, se collecte, pourquoi ne pas leur donner la possibilité de construire leur propre dictionnaire des citations. Des paroles pleines de bon sens qui ne manquent pas d'humour !

Un nouveau site : citezmoi.org

Ce pari un peu fou et pourtant délicieusement cohérent est celui de citezmoi.org. A l'initiative de Nicolas Favreau et de l'association qu'il a créée, Persona très grata, à qui l'on doit déjà le « Mur de rire » au Carrousel du Louvre (lire article en lien ci-dessous), il s'attèle au lancement du premier site web en langue française qui partage la parole des personnes en situation de handicap mental en reprenant des citations humoristiques, poétiques ou philosophiques très courtes, réalisé en partenariat avec des associations et des structures d'accueil.

Des citations inscrites dans le marbre

Parce les initiateurs pensent que cette parole a une valeur, qu'elle dit quelque chose du monde du handicap et peut-être du monde tout court… Ces citations ne sont pas juste des accidents de langage ou des jeux de mots. Elles arrivent au moment où vous ne l'attendez pas. Elles ont le pouvoir de vous désarmer, déclenchent des rires. Elles vous embarquent dans des dimensions que vous ne connaissez pas, vous gênent, vous interrogent et vous chambardent. Elles sont d'une poésie très personnelle mais vous séduisent toujours. Comme ces mots d'enfants si pertinents que leurs parents finissent par oublier. Cette fois-ci, ces formules tantôt profondes tantôt légères resteront inscrites dans le marbre. Un projet web qui fait le pari du texte… et uniquement du texte.

Objectif : 5 292 euros !

Mais, pour le voir devenir réalité, encore faut-il le financer. C'est pourquoi ses créateurs ont lancé un appel à contribution sur un site de financement participatif (lien ci-dessous). Objectif : 5 292 euros avant le 18 décembre 2014 ! A terme, citez-moi.org a l'ambition de devenir un projet international francophone, en créant des partenariats en Belgique, en Suisse, au Québec, en Afrique… Une bien belle idée, pleine de bon sens…

8 novembre 2014

Un clip pour l'autisme

http://www.vivrefm.com/infos/lire/2297/un-clip-pour-l-autisme


Le clip réalisé par Sophie Robert intitulé "Mon univers à part" met en scène des personnes autistes dans les rues de Paris. L'originalité de cette vidéo, qui a pour but de sensibiliser les internautes à cette maladie, est d'avoir rendu visible un handicap qui ne l'est pas forcement en représentant les personnes autistes en bleu.

Un clip pour mettre en scène l'autisme
Un clip pour mettre en scène l'autisme

Des personnes entièrement bleues se baladent dans les rues de Paris, dans les parcs, dans les commerces, elles échangent avec les passants...pour ceux qui sont cinéphiles cela ferait penser au film de James Cameron "Avatar" à ceci près que ces personnes ne sont pas des extra-terrestres. Ils ne sont pas si diffétents de nous, ils sont simplement autistes.

Alors pourquoi les représenter de cette façon me direz-vous? Sophie Robert, réalisatrice de ce clip, rappelle que "Le bleu est la couleur de l'autisme. Tous les ans le 2 avril pour la journée de l'autisme de nombreux bâtiments publics sont éclairés en bleu pour parler de cette maladie invisible".

Par ce clip Sophie Robert souhaite sensibiliser le public à l'autisme, afin que les gens n'aient plus peur lorsqu'ils croisent une personne atteinte de cette maladie dans la rue : "en réalisant cette vidéo je voulais que les gens prennent conscience que les personnes autistes sont avant tout des personnes, qu'elles vivent dans un univers différent mais qu'elles ont, bien souvent, des capacités intellectuelles importantes."

Depuis 2011 et son film Le MUR, la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme, Sophie Robert ne cesse de s'interroger sur la meilleure façon de sensibiliser et de faire avancer l'opinion publique sur la question de l'autisme. Mise sur le devant de la scène en 2012 par le gouvernement comme "Grande Cause nationale", l'autisme est encore aujourd'hui une maladie incomprise de la population:"Lorsqu'on leur parle d'autisme, les gens demandent encore mais qu'est-ce-que c'est ? Rappelle Sophie, Ils ont besoin qu'on leur montre, qu'on leur explique en parlant de sentiments... "

"Je voulais faire un clip depuis longtemps, explique Sophie, et puis pendant le montage de mon film "Le Mur", la bande son m'a tellement plu que j'ai voulu l'utiliser pour réalisé une vidéo dans laquelle je "montre" l'autisme par la couleur et j'explique par les paroles de la chanson".

Un clip réussi avec une mise en scène qui attire l'internaute et une musique très douce qui reste dans la tête.

Pour plus d'information sur l'engagement de Sophie Robert, sur son film et sur le clip, rendez-vous sur http://www.dragonbleutv.com/

8 novembre 2014

Autisme : repérer au plus tôt les signes d'alerte


 

Une petite fille autiste de 4 ans joue au milieu de balles multicolores dans une école spécialisée.

Autisme : repérer au plus tôt les signes d'alerte
Par figaro iconDelphine Chayet - le 25/09/2014
Le ministère de la Santé veut organiser un dépistage de tous les enfants dès 18 mois, car une intervention précoce augmente les chances de progrès.

Avant 3 ans, la plasticité du cerveau offre de grandes chances de progrès aux enfants autistes. «À cet âge, il est plus facile de remettre sur les rails de l'apprentissage un enfant qui s'en éloigne, observe Bernadette Rogé, psychologue au centre de recherche sur l'autisme de Toulouse. Avec des interventions très ciblées - chercher son sourire, solliciter son attention, créer une interaction à tout prix -, on parvient à éveiller sa capacité à échanger avec les autres.» A contrario, souligne la spécialiste, le cerveau s'habitue très vite à se passer de toute communication et à fonctionner seul dans son coin.

Intervenir avant l'entrée à l'école maternelle est donc une priorité affichée par le troisième plan autisme, présenté en mai 2013. Un objectif qui suppose de pouvoir mieux repérer les enfants à risque, en mettant en place un dépistage dès 18 mois. La France est loin de ce résultat: les troubles du spectre autistique, qui concerneraient jusqu'à une naissance sur 100 selon certains experts, sont aujourd'hui diagnostiqués à 4 ans en moyenne. «Un énorme effort de sensibilisation des acteurs de la petite enfance (pédiatres, médecins généralistes et ORL, puéricultrices, assistantes maternelles, parents) est nécessaire», reconnaît Guillaume Blanco, chef de projet au ministère de la Santé. Une circulaire publiée en juillet donne un cadre pour mettre en place, dans chaque région, ce dépistage précoce et la réponse à apporter aux familles.

Questionnaire à partir d'observations de la vie quotidienne

«Les études scientifiques ont montré que les symptômes de l'autisme émergent dans les deux premières années de la vie, souligne le Pr Catherine Barthélémy, pédopsychiatre au CHU de Tours. Certains tests permettent de dépister le risque entre 18 mois et 3 ans de manière fiable.» Il en est ainsi du M-Chat, un questionnaire rempli par les parents à partir d'observations de la vie quotidienne, mais dont le résultat ne peut être interprété que par une équipe formée. L'enfant joue-t-il à faire semblant? S'intéresse-t-il à d'autres enfants? Désigne-t-il avec son index? Répond-il à son nom quand on l'appelle? Au travers d'une vingtaine de questions, le test met en évidence des marqueurs de l'autisme. «De nombreux pays européens utilisent le M-Chat en routine, car il produit peu de faux positifs, précise le Pr Barthélémy. En cas de doute, on le refait après six semaines. Si le risque se confirme, l'enfant doit être adressé dans les trois mois à une équipe de soins.» Combiné avec le Chat, un test d'observation réalisé par des professionnels, il permet un diagnostic fiable à 24 mois, selon une étude publiée en 2013.

En théorie, les premiers signes d'alerte peuvent même être relevés bien avant 18 mois, à chaque stade du développement. Mais ces observations précoces, difficiles à interpréter, sont souvent banalisées par les pédiatres. Face à un enfant qui ne tient pas sa tête, ne babille pas ou peine à saisir le hochet qu'on lui tend, beaucoup choisissent de rassurer les parents plutôt que de prendre le risque de les inquiéter inutilement. «C'est toute la difficulté de l'exercice, résume Bernadette Rogé. Selon les recherches récentes, les premières manifestations de l'autisme sont identifiables dès l'âge de 6 mois. Mais plus on cherche à détecter tôt les signes annonciateurs et plus le risque de faux diagnostic, forcément traumatisant pour la famille, devient important.»

Commencer à agir sans créer de l'anxiété

Pour le Pr Richard Delorme, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré, une grande attention doit cependant être prêtée à ces comportements. «Une anomalie ne signifie pas que l'enfant sera autiste mais elle doit être prise en considération, car il existe une probabilité élevée qu'elle trahisse un trouble du développement, comme un retard du langage ou de l'apprentissage», indique-t-il. Et l'intervention d'une équipe spécialisée sera de toute façon bénéfique à l'enfant.

Avec la mise en place du dépistage dès 18 mois, le ministère de la Santé espère instaurer plus tôt un «rapport de confiance» entre les professionnels de santé et les parents, «avant qu'ils ne se soient épuisés à faire reconnaître et à gérer seuls les troubles déjà perceptibles de leurs enfants». La circulaire publiée en juillet dernier insiste sur l'importance du contact avec la famille. «Avant 3 ans, on n'en est pas au stade de l'annonce, explique Guillaume Blanco. En cas de suspicion, il faut pouvoir commencer à agir sans créer de l'anxiété.» Un impératif qui suppose la création, dans chaque région, d'équipes multidisciplinaires capables de poser un diagnostic et de proposer immédiatement une prise en charge adaptée.

Les progrès de la recherche devraient, dans les années à venir, permettre d'affiner encore le dépistage précoce. À Toulouse, l'équipe de Bernadette Rogé travaille ainsi à la mise au point d'un protocole visant à identifier les troubles du développement dès l'âge de 1 an, en combinant l'utilisation de l'IRM, de l'oculométrie et de tests comportementaux. L'an dernier, déjà, des chercheurs américains ont réussi à identifier des facteurs de risque d'autisme chez des nourrissons âgés de 2 à 6 mois, en suivant le mouvement de leurs yeux par «eye tracking».

Avec l'espoir d'intervenir un jour dès le berceau pour réduire l'impact de l'autisme.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/09/25/22824-autisme-reperer-plus-tot-signes-dalerte

8 novembre 2014

T'handiquoi ? Un format de jeu pour mieux vivre le handicap


Résumé : Tell me the Truffe et Handicap.fr, avec le concours du spécialiste RH 4People, créent T'HANDIQUOI ? Un nouveau jeu pour balayer les nombreuses idées reçues qui freinent l'intégration des travailleurs handicapés dans l'entreprise.
 
Par Handicap.fr le 20-09-2014

Intégrer 6% de personnes handicapées semble encore difficile à atteindre pour de nombreuses entreprises. Seule la moitié d'entre elles respectent leur obligation légale d'emploi de travailleurs handicapés. Parmi les freins : le regard des salariés sur le handicap et la non déclaration de leur propre handicap par les salariés eux-mêmes. Pourtant, lorsque l'entreprise est active sur le sujet, déclarer son handicap peut-être un cercle vertueux, permettant au salarié de travailler dans de meilleures conditions et, à l'entreprise, d'être plus performante.

Forts de ce constat, TELL ME THE TRUFFE et HANDICAP.FR, avec le concours du spécialiste RH 4PEOPLE, créent T'HANDIQUOI ? Un jeu pour balayer les nombreuses idées reçues qui freinent l'intégration des travailleurs handicapés dans l'entreprise. 

A travers 17 illustrations humoristiques et questions de quiz, T'HANDI QUOI ? répond à toutes les questions que se posent leurs salariés sans oser les formuler, dont certaines sont fondamentales :
- Qui peut être reconnu travailleur handicapé ?
- Comment travailler avec une personne handicapée ?
- Etre reconnu travailleur handicapé : à quoi ça sert ?

Personnalisé et approprié aux métiers de chaque entreprise, T'HANDIQUOI ? s'adapte à la situation de chaque structure. Il permet à chacune d'elles de présenter sa politique handicap de manière ludique et positive et de répondre à chaque question dans le livret-réponses accompagnant le jeu. T'HANDIQUOI ? est très souple. On peut y jouer seul ou à plusieurs, avec ou sans animation. Il permet ainsi de toucher tous les salariés. Les créateurs de T'HANDIQUOI ? accompagnent chaque entreprise afin de définir la diffusion la mieux adaptée à son organisation : envoi au domicile de chaque collaborateur, distribution de la main à la main dans l'entreprise, lors d'une animation dédiée… Toutes les formules sont possibles.

« De nombreux salariés ne déclarent pas leur handicap. Parce qu'ils ignorent pouvoir être reconnus travailleur handicapé, craignent d'être discriminés ou ne savent pas à quoi ça sert. Nous avons conçu T'HANDI QUOI ? pour dédramatiser le sujet et faire passer ce message avec un peu d'humour », explique David HERZ, associé de TELL ME THE TRUFFE.

« Il existe de très nombreux types de sensibilisations au handicap mais, le plus souvent, elles ne touchent que les salariés du siège ou des principaux sites de l'entreprise. Nous avons conçu T'HANDIQUOI ? afin de n'oublier personne », explique Nicolas BISSARDON, directeur commercial d'HANDICAP.FR
Et pour montrer que les travailleurs handicapés peuvent être aussi performants que les autres, les créateurs de T'HANDI QUOI ? ont confié sa fabrication à l'Entreprise Adaptée Handiprint.
Avant même son lancement, 3 entreprises de secteurs aussi variés que l'industrie, l'ingénierie comme SPIE ou le commerce de détail, comme le groupe Eram ont déjà choisi de distribuer T'HANDI QUOI ? à plus de 6 500 salariés.

A propos de Tell Me The Truffe :
Créée par l'agence de communication The Truffe, Tell Me The Truffe est la 1ère offre spécialisée sur les sujets du handicap et de la diversité et compte déjà comme clients Bouygues Energies & Services, Carlson Wagonlit Travel, Danone, Groupe Eram, Française des Jeux, Handi2day, SPIE… Thetruffe.com

A propos de Handicap.fr :
Intégrant de nombreux dossiers et articles sur toutes les thématiques, une base de données de produits et de services adaptés, une solution de recrutement en ligne, une assistance en ligne gratuite, une rubrique tourisme adapté, des blogs, un forum, un glossaire, un annuaire, et un agenda, le portail Handicap.fr est aujourd'hui le portail le plus complet traitant de toutes les situations du handicap en France. 

http://emploi.handicap.fr/art-thandiquoi-jeu-emploi-890-7204.php

"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr."

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2 mai 2014

Un guide sur les troubles de l'apprentissage destiné aux parents

Consacrée aux différents troubles de l'apprentissage (appelés "Dys"), cette brochure a été conçue pour aider les parents dont les enfants connaissent l'un de ces troubles.

Publié par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), ce guide intitulé “ Troubles "Dys" de l'enfant ” est téléchargeable gratuitement sur son site Internet*.

Les familles d'enfants touchés par un trouble de l'apprentissage disposent ainsi d'un outil d'information pour les aider au quotidien.

Elles pourront donc en savoir plus sur chacun de ces troubles cognitifs qui peuvent toucher le langage (dysphasie), le geste (dyspraxie), la lecture (dyslexie), l'écriture ou le dessin (dysgraphie) ou encore le calcul (dyscalculie)...

Les parents pourront ainsi mieux les comprendre et les dépister pour pourvoir ensuite accompagner leur enfant, notamment dans sa scolarité.

Ce guide répertorie également les personnes et les lieux ressources (professionnels de la santé, structures d'aide et de soutien...) qui pourront à la fois répondre à leurs questions et les aider à trouver des solutions concrètes pour améliorer le quotidien de l'enfant.

Pour aller plus loin, téléchargez la brochure gratuitement sur le site de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).

*Diffusée à 150 000 exemplaires, cette brochure est également disponible au format papier notamment dans les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), les centres de référence, chez certains orthophonistes...

Les troubles "Dys"

2 mai 2014

Personnes handicapées : un guide sur le stationnement réservé

Vous ou l’un de vos proches êtes handicapé ? Un guide, téléchargeable gratuitement sur Internet, vous permet de tout savoir sur le stationnement réservé des véhicules.

Le ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la mer publie sur son site Internet un guide pratique et gratuit pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite.
Il contient toutes les informations à connaître sur le stationnement réservé des véhicules et répond à de très nombreuses questions.
Parmi lesquelles :
  • Qui peut bénéficier de la carte de stationnement pour personnes handicapées ?
  • Où faut il s'adresser pour l'obtenir ?
  • Quelle est sa durée de validité ?
  • La personne handicapée ou à mobilité réduite peut-elle utiliser sa carte à l'étranger ?
  • etc.

"Personnes handicapées ou à mobilité réduite : le stationnement réservé" sur le site du ministère. 

2 mai 2014

DON-RTT-pour-parents-enfants-gravement-malades

Le Sénat a définitivement adopté une proposition de loi UMP qui permet à un salarié de donner des RTT ou des congés à un collègue dont l’enfant est gravement malade. Le gouvernement a cependant exprimé ses « réserves » à cause des risques d’inégalité entre les salariés.

Le don de jour de repos à un parent d’enfant gravement malade. C’est l’objet de la proposition de loi que le Sénat a définitivement adopté ce mercredi, dans le cadre de la niche parlementaire UMP. Le député Paul Salen est à l’origine de ce texte déjà voté en janvier 2012 par l’Assemblée nationale. Il s’inspire d’un cas précis : celui de Christophe Germain, père d’un petit garçon, Mathys, 10 ans, atteint d’un cancer du foie. Il est décédé en 2009. Mais son père, salarié de Badoit à Saint-Galmier, avait pu bénéficier de l’aide de ses collègues qui lui avaient donné des jours de RTT pour s’occuper de son fils et rester à ses côtés.

Pour les enfants de moins de 20 ans

L’objet de la proposition de loi est « de permettre à des salariés du public ou du privé de pouvoir donner à un collègue, parents d’un enfant malade de moins de 20 ans, dont la présence est nécessaire à côté de l’enfant, des jours soit sur la 5e semaine de congés payés, soit sur les RTT, sans perte de salaire », explique la rapporteur du texte au Sénat, la sénatrice UMP Catherine Deroche (voir le début de la vidéo).

En commission, les sénateurs PS se sont abstenus et les communistes se sont opposés, ce qui n’a pas empêché l’adoption du texte en séance. « Nous pensons que cette proposition de loi va créer une injustice insupportable », souligne le sénateur PCF Dominique Watrin, qui pointe la « différence » entre les grands groupes et « les salariés des très petites entreprises » qui n’ont pas de RTT. « Il faut renforcer la solidarité nationale pour avoir une égalité de traitement en revalorisant l’allocation prévue jusqu’à 90% du salaire », propose Dominique Watrin, qui remarque que « les employeurs sont exonérés à hauteur de 30 milliards d’euros par le pacte de responsabilité. Ils sont exonérés de cette solidarité ».

« Le congé en soi n’est pas un capital mais un droit »

Le sénateur communiste a sans doute apprécié les propos du ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social, François Rebsamen. Tout en prenant beaucoup de pincettes, saluant « une démarche d’un grand humanisme », le ministre a exprimé les « réserves » du gouvernement sur ce texte.

« Les jours de repos répondent d’un impératif de protection des salariés (…) Ils sont conquis de haute lutte. Ils doivent donc être préservés autant que possible », a-t-il fait valoir. « Le congé en soi n’est pas un capital mais un droit. Le congé a donc vocation à être pris et non pas à être échangé ». François Rebsamen affirme aussi que cela « risquerait d’être inégal entre les salariés en fonction du mode d’aménagement du temps de travail (…), de la taille de l’entreprise. (…) Il faut maintenir les conditions de l’égalité ». Soulignant que les syndicats « sont très réservés » sur cette proposition, François Rebsamen plaide « plutôt pour une consultation préalable entre syndicats et organisations patronales pour faire évoluer notre droit ».

« Le plus beau cadeau qu’on pouvait lui faire »

Dans la tribune, le père du petit Mathys est présent. Il semble peu apprécier les propos du ministre. Qu’il se rassure : François Rebsamen s’en est remis « à la sagesse » des sénateurs. Ils ont pu voter librement, ce qui a permis au texte d’être adopté.

La loi portera le nom de « loi Mathys ». « Ça représente le combat d’un petit garçon », explique Christophe Germain. « Son prénom sera lié à une loi. En tant que parents, ca nous conforte dans l’idée de nous être battus. Et c’est le plus beau cadeau qu’on pouvait lui faire ».

3 janvier 2014

Quelques Actions du Collectif :

  • Aide à la constitution de dossiers MDPH pour plusieurs familles
  • Intervention auprès de l'Education Nationale pour la présence d'une AVS après notification.
  • Conseils aux familles pour prise en charge auprès de la CPAM
  • Obtention sur la commune d'un dégrèvement de 10% sur la taxe locale d'habitation pour tout foyer comprenant une personne handicapée. (Voir rubrique : Dégrèvement taxe d'habitation)

 Réagissez : collectif.bedf@sfr.fr

2 janvier 2014

Présentation

Ce blog a été créé dans le but de partager avec d'autres parents , d'autres familles ou d'autres personnes, tout ce qui touche au monde du "handicap" . le quotidien, l'administratif, nos chagrins , nos peines et aussi nos joies. Un échange d'idée , un soutien moral, une solution a proposer ou à trouver, une adresse à donner . Tout ceci peut être exprimé ici. Notre fille Pauline âgée de 11 ans souffre d'un retard global de développement . Aujourd'hui ces onze années nous permettent d'avoir un peu plus de recul par rapport à son handicap, et l'expérience acquise (même si la bataille reste rude) nous a donné envie de la partager. Alors n'hésitez pas, vous pouvez déjà nous écrire "Contacter l'auteur" ou laisser un "commentaire" si vous le souhaitez. Le blog doit vivre et évoluer au fil du temps avec vous et  grâce à vous. Dites nous si ce que vous avez consulté sur le blog a répondu à votre recherche. Il est important d'avoir votre avis. 

   Réagissez : collectif.bedf@sfr.fr

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